Interview d'un substitut du procureur

Publié le par Un groupe de 2B à NDC

Nous avons interviewé une substitut du procureur aux mineurs, Madame BRISSIAUD.   

"- En quoi consiste votre métier ?

- Je suis en charge des mineurs délinquants ou victimes de leur famille. Les audiences reçoivent toutes les affaires des commissariats et centralisent toutes les décisions sur les mêmes juges. Selon la ville d'habitation on choisit le juge de cette ville. Tous les dossiers passent à l'audience. L'ordre de passage est choisit en fonction de la priorité.

 

- Combien d'années d'études et quelles études avez-vous faites ?

- J'ai fait Bac +6 avec un DEA puis un concours privé qui a débouché sur une formation de 30 mois.

 

- Depuis quand exercez-vous le métier de substitut du procureur ?

- J'exerce ce métier depuis septembre 2006 et c'est mon premier poste. On peut changer de fonction au sein du Parquet. On peut aussi demander sa mutation d'un palais de justice à un autre. On amené à changer de Parquet pour progresserdans sa carrière.

 

- Quels sont vos horaires de travail ?

- 1 à 2 fois par mois, le substitut doit être à la permanence, c'est-à-dire qu'on doit toujours être prêt, de jour comme de nuit et le week-end, à répondre aux commissariat qui appellent pour les gardes à vues. Le week-end un substut fait le samedi et un autre le dimanche.

 

- Que pensez-vous du palais de justice ?

- Etant donné que c'est mon premier poste, je trouve qu'on est pas à plaindre. Mais il est déjà trop petit (on a en effet pû voir des cartons de dossiers dans le couloir). Et l'acoustique des salles d'audiences, plus particulièrement de la cour d'assises, peut être améliorée. De plus il n'y a pas de dépôt, une petite prison surnommée la "parquetière", ce qui oblige à prolonger des gardes à vue oui à faire passer des prévenus en comparution immédiate."

Nous l'avons aussi interrogée à propos de la permanence.

"- Qu'est-ce  que la permanence ?

- Le subsitut a en réalité deux activités: un premier aspect qui est le travail en cabinet et d'audience, il faut assurer l'accusation publique, qui prend du temps, et un autre aspect, la permanence. On est au téléphone toute la journée, de 8 heure à 18 heure 30 au palais de justice, 4 fois par mois. on décide de poursuivre l'affaire en jutice, d'un non lieu ou d'une poursuite de garde à vue. En effet on reçoit les appels des policiers qui décrivent les circonstances de l'interpellation, les faits, si le suspect avoue ou non les faits. Le substitut peut enfin décider quel autre substitut sera en charge de l'affaire ainsi que le juge."  

 

Voir l'interview d'un juge,

le personnel du palais de justice,

ou l'architecture du palais de justice.

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